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Page:Perey - Histoire d'une grande dame au XVIIIe siècle, La princesse Hélène de Ligne, 1888.djvu/468

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LA FRINCESSE CH. DE LIGNE.

Ligne mort engagea le comte à venir auprès de lui à sa prochaine arrivée à Varsovie ; en attendant il offrait à sa nièce elle-même l’hospitalité à Werky. Hélène lui répondit :


« Décembre 1792


» Mon très cher et très honoré oncle,


» C’est avec la plus infinie gratitude que j’ai appris de M. le major Hoffmann vos bontés paternelles pour moi. Elles ont produit en moi les sentiments les plus véhéments et les plus sensibles. Recevez-en, mon très cher oncle, mes compliments et mes remerciements. J’ai dans ce moment des empêchements qui me mettent dans le cas de ne pouvoir vous faire ma révérence comme je le voudrais, mais aussitôt que la grâce de Dieu le permettra, j’aurai l’honneur d’aller me présenter en personne à vous et de vous réitérer, en cette occurrence, le profond respect avec lequel j’ai l’honneur de me dire, mon très cher et très honoré oncle,

» Votre très humble et très obéissante servante et nièce.


» HÉLÈNE MASSALSKA,
» princesse douairière de Ligne. »