préexistence des germes ; question qui, si je ne me trompe, ne pourra elle-même être bien parfaitement décidée qu’à la suite aussi et par le concours d’un examen très-attentif de tous les genres d’acéphalies comparés entre eux et avec les conformations normales. Ainsi un nouvel avantage à retirer de l’étude des monstres sera en outre d’aider à éclairer ce point de physiologie. Je ne puis omettre de rappeler que M. Béclard[1] s’en est occupé dans ses deux Mémoires que j’ai déjà cités. Ce savant professeur a terminé ses importans travaux par la conclusion suivante : « Les acéphales éprouvent au commencement de la vie intrà-utérine une maladie accidentelle qui produit l’atrophie de la moelle épinière, et les irrégularités apparentes qu’elles présentent sont la conséquence naturelle et plus ou moins directe de cet accident. » Je ne dissimulerai pas que je suis arrivé à une conclusion tout-à-fait différente.
§ IV. Essai d’une classification des monstres acéphales.
J’ai dit comment des recherches physiologiques
- ↑ Mémoires sur les fœtus acéphales. Voyez Bulletins de la Faculté et de la Société de Médecine de Paris, 1815, IX, et 1817, IX, 2e partie, p. 516.