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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/152

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s’ils n’étaient qu’une conséquence les uns des autres.

Une marche inverse est réellement prescrite par la nature du sujet ; car, et je ne saurais assez reproduire cette pensée, car, dans le vrai, que considérer dans une monstruosité, si ce n’est elle-même, elle seule ? Seule, elle frappe par quelque chose de nouveau, d’extraordinaire ; seule, nécessairement et tout naturellement, elle fournit ses élémens à une histoire des monstres ; seule, elle est une source pour des caractères génériques ; seule, par conséquent, elle peut et doit former, constituer le genre.

Mais je discute ici des principes dont j’ai déjà proposé plusieurs applications ; et à cette occasion, je me permettrai de rappeler mon précédent travail sur les acéphales et sur leur classification, essai où, par exemple, j’ai employé les monstres par absence d’appareil nasal, sous le nom de rhinencéphale.

Or, voyons ce que donnent les procédés de notre méthode. L’absence de tout un appareil des sens est la considération fondamentale, la considération générique : elle ne rappelle rien de seulement propre à une espèce : elle est pour toutes ; elle est générale. Mais cette considération n’en exclut pas de secondaires et d’applicables à l’établisse-