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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/223

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ces viscères, se trouvant par le fait presque tout entière affectée à ce service, en a d’autant plus de capacité. Pour que l’étendue de cet espace fût exprimée dans notre planche, nous en avons donné la limite, vers le fond ou en arrière, par deux lignes ponctuées parallèles, lesquelles figurent la place et la largeur de la colonne épinière.

Des viscères renfermés.

Les poumons[1] ne se ressemblaient pas quant à la forme. Le droit est triangulaire, très-aplati, un peu renflé cependant à l’entrée des conduits aériens, et composé de deux lobes, dont le petit est intégralement représenté dans notre fig. no 3. Le poumon gauche, offrant une grande et une petite scissure, est ramassé, conique au sommet, coupé en biseau à l’extrémité, et terminé par une longue portion qui forme la voûte, et qui s’étend en arrière pour recouvrir le rein, lequel suit immédiatement le poumon.

  1. Pour étudier utilement notre planche en ce qui concerne les poumons, il ne faut pas perdre de vue que la figure no 3 représente le poumon et le rein de la droite, bien que tout le reste du dessin soit consacré à des parties situées à gauche.

    Le no 5 donne, vu par le dos, l’ensemble des appareils respiratoire et urinaire : toute la grande partie est le côté droit, et la petite partie les appareils de gauche.