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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/251

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de torsion. En effet, le cerveau paraît comme poussé de gauche à droite ; le cervelet, lettre h, fig. 2, bien davantage : et l’on peut, en consultant nos fig. 1 et 2, vérifier qu’ils sont rejetés l’un et l’autre précisément du coté où n’est pas la large bride m. Or il est vraiment manifeste que la poussée est venue de celle-ci. Tendue par le poids du fœtus, dont l’action s’est exercée vis-à-vis du placenta dans une position fixe, et par conséquent continuellement tiraillée, cette large membrane a fini par opposer une résistance efficace au développement que l’encéphale devait prendre de son côté.

Mais qu’ai-je dit, l’encéphale ? Ce ne sont pas uniquement les masses cérébrales qui ont trouvé plus de facilités à s’accroître à droite, où n’était aucun obstacle : toute, la tête est dans ce cas, et le crâne en sa totalité et chaque pièce en particulier ; ce mouvement s’est propagé de proche en proche. Ainsi des entraves à gauche, et au contraire toute liberté laissée à droite, motivent ces différences singulières de l’un à l’autre côté, sur lesquelles nous avons insisté page 174, quand nous avons remarqué plus de différences d’un côté à l’autre chez l’hypérencéphale, qu’entre l’un de ces côtés et les pièces de même ordre chez un anencéphale.

Il faut que ces obstacles soient moins ressentis à l’extérieur, et que la carotide externe se trouve moins gênée dans son cours que les vaisseaux plus