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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/27

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xxvij
PRÉLIMINAIRE.

C’est dans ces circonstances que je fis paraître le premier volume de ma Philosophie anatomique.

J’avais eu quelques raisons pour croire que les nouvelles vues de cet ouvrage n’avaient point obtenu la sanction du plus illustre de nos anatomistes. Je désirais une explication publique : je la sollicitai même dans mes écrits sur les insectes. Quelle fut ma satisfaction, quand le 19 février 1821, j’entendis M. le baron Cuvier, dans un rapport[1] à l’Académie des Sciences, s’exprimer sur les déterminations nouvelles des organes comme j’aurais souhaité le pouvoir faire moi-même. Je vis que nous ne différions que par l’expression, plus heureuse, plus ferme et plus élevée chez mon savant confrère. Ces idées sont complétives de celles que j’ai désiré présenter dans ce discours ; je les donne ici textuellement.

« Quiconque a pris la peine de rapprocher un certain nombre d’êtres naturels du même règne ou de la même classe, a dû s’apercevoir qu’au milieu de ces innombrables diversités de grandeur, de

  1. Voyez les Annales générales des Sciences physiques, publiées à Bruxelles, t. 7, p. 397.