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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/313

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Mais cela même était peu de chose en comparaison de l’avant-dernière portion intestinale. Je l’ai fait représenter, pl. VI, fig. 8, comme elle s’est offerte à l’ouverture de l’abdomen, et sans qu’il ait été nécessaire de la gonfler en la soufflant. Cette figure est donnée, réduite à moitié de grandeur naturelle. Sa longueur de a jusqu’en b est de treize centimètres, et sa largeur de six. Tout ce qui tient à la composition de cette poche participe à son excès de volume : ainsi les vaisseaux répandus à sa surface ont leur calibre augmenté dans une raison proportionnelle.

Au delà était enfin une dernière portion d’intestin, d’une texture, d’une composition et d’une épaisseur bien différentes ; allant se perdre sur la vessie, il importait de savoir de quelle façon. On en a donc fait l’ouverture, et c’est cet intestin fendu qui se voit, lett. s. La membrane interne était lâche et longitudinalement plissée : elle se trouvait revêtue d’une forte couche musculaire, dont les fibres, disposées pour la plupart annulairement, ne pouvaient se contracter sans faire de ce bout d’intestin un long sphincter.

Des substances contenues dans les intestins.

Les substances contenues dans l’intestin postérieur n’étaient point seulement remarquables par