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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/326

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tion suppose à son tour des alimens. N’arriverait-il dans les voies intestinales[1] absolument que du mucus, ce résultat ne me frapperait que sous un seul rapport, c’est qu’il me dispenserait de toutes recherches subséquentes. Je verrais tout trouvé cet aliment cherché.

Telle n’est cependant pas notre position. Il est chez le fœtus des glandes qui paraissent plus à sa convenance qu’à celle des êtres parvenus à la vie de relation. Le foie est plus particulièrement dans ce cas : non-seulement ce viscère est beaucoup plus volumineux dans les fœtus, mais il y paraît de très-bonne heure éloigné de cette indécision d’un organe qui essaie de se produire, dans une condition arrêtée. C’est tellement un organe de la constitution des fœtus, qu’on le voit acquérir de plus grandes dimensions au fur et à mesure que l’on descend davantage dans la série de l’organisation ; qu’on le considère successivement chez les mammifères, les oiseaux, les reptiles, les poissons, les insectes et les mollusques. Or le foie sécrète en abondance un fluide, qui se verse aussi dans les intestins.

Du mucus.

Je ne puis encore considérer l’action de l’intestin

  1. L’estomac n’est encore qu’une de ces voies : sous le rapport des fonctions, il ne diffère en rien du reste de l’intestin.