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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/335

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Les artères, en fournissant leurs derniers ramuscules aux surfaces muqueuses, viennent expirer sur les confins de l’être ; elles s’épuisent totalement en se séparant en deux parts.

Toute sécrétion entraîne en général la nécessité d’une bourse dans laquelle soit reçue la chose sécrétée. À l’égard de l’un des produits, cette bourse est parfaitement connue. Le sang artériel des surfaces muqueuses, moins le mucus, et, nous l’exposerons plus bas, toutes les provenances des digestions alimentaires qui s’y mêlent, deviennent le sang veineux : or tous ces produits ont leur système de vaisseaux absorbans ; c’est le système des vaisseaux veineux.

Cependant que devient le mucus, cette autre partie du sang artériel ? Il nous faut pour lui un consommateur non moins dévorant que l’est le système veineux à l’égard de l’autre part du sang artériel[1]. Nous n’ignorons pas que, pour n’a-

    dans les membranes de l’œuf, il répond au manchon renfermé dans son étui. Les artères aboutissent ou, en dedans de l’être, sur les membranes muqueuses de l’intestin, ou bien, en dehors, sur celles de la peau. Celles-ci chez le fœtus sont plus efficientes et nullement susceptibles d’évaporation, étant constamment baignées par les eaux de l’amnios : d’où il résulte que la peau du fœtus, de même que le dernier feuillet de l’intestin, se compose d’un réseau muqueux.

  1. À l’égard de la consommation du mucus qui se dégage à