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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/338

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tique, s’il reste liquide, et le système nerveux, si du calorique libre aux extrémités artérielles le faisait passer à l’état de fluide élastique. Aurons-nous à choisir entre l’un et l’autre ? Je ne crois pas ces questions absolument insolubles dans l’état présent des sciences : un fait de l’histoire du podencéphale met sur la voie.

Des relations du cerveau avec les intestins.

Quand je m’occupai du cerveau de ce monstre, sa petitesse me frappa. Je me demandai, à sa vue, où pouvaient avoir passé les élémens destinés à devenir le surplus de ce cerveau : car le podencéphale me paraissait alors, à tous autres égards, à peu près dans le cas de tous les fœtus à l’état normal. Entre plusieurs hypothèses d’après lesquelles je me proposai de diriger mes dissections et mes recherches, j’en adoptai une plus d’accord avec mes pressentimens. N’apercevant rien ailleurs d’irrégulier, je conclus que ce serait le propre système du cerveau, le système cérébro-spinal, qui auraient eu, sous un autre rapport et dans un autre lieu, à se ressentir de l’anomalie des parties antérieures et terminales. Je m’attendis à trouver que ce qui manquait au cerveau serait rendu par un excès de volume dans la colonne épinière, et j’allais en effet sur cette observation, en pensant voir la moelle