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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/354

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l’entrevoit dans le lointain toujours subsistante : car la mère, qui s’est nourrie elle-même des choses du monde extérieur, n’a fait, à l’égard du fœtus, que dispenser celui-ci de soins qui eussent répugné à sa délicatesse. L’oiseau, qui dégorge dans le bec de son petit une nourriture qu’il a rendue comme chymeuse, n’agit pas différemment.

Corollaires.

J’ai abordé dans ce paragraphe plusieurs points d’une haute physiologie : mais, loin de regretter de ne m’être pas livré au développement des questions que je n’ai qu’à peine effleurées, je crains bien de m’y être étendu plus qu’il n’était convenable dans ce Mémoire.

Je terminerai par une dernière réflexion. Je me suis demandé, dans le premier article du § V, si les anomalies des viscères abdominaux dépendaient nécessairement de celles du cerveau, et j’avais cru entrevoir que les conditions de monstruosité du podencéphale se composaient tout autant des unes que des autres : n’ayant pu alors faire entrer dans cette discussion les dernières considérations qui viennent d’être exposées, ces conclusions étaient conjecturales et par conséquent données provisoirement. Mais présentement je ne puis douter que la co-existence de ces faits de monstruosité ne soit dans la relation d’un effet à sa cause.