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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/362

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C’est ainsi que divers tâtonnemens en faveur de la zoologie sortirent la science de l’organisation de la voie où les travaux d’Aristote et de son siècle l’avaient placée. Mais ce ne pouvait être que pour un moment. Il était réservé à la science qui s’occupe de spécialités au sujet des animaux, d’y ramener plus tard, en montrant que toutes les formes se nuancent à l’infini, et en portant par la multiplicité de ses faits, avec rigueur et certitude, sur l’idée qu’il n’y a fondamentalement qu’une seule organisation et, pour ainsi dire, un seul animal plus ou moins modifié dans toutes ses parties.

Ce qui fit qu’on ne ramena pas à l’unité de formation le surplus des organes sexuels des oiseaux, comme on l’avait fait pour quelques-unes de leurs parties, c’est que, dans le point où ces organes vont se mettre en communication avec les choses du monde extérieur, ils sont réellement mécon-

    mener aux idées générales et philosophiques. » Decandolle, Théorie de la Botanique, édition de 1819, préface, p. iij.

    « Je pense présentement, dit aussi M. Meckel dans la préface de son nouvel ouvrage, qu’on ne s’élèvera pas aux hautes considérations des formations organiques, si l’on ne s’occupe tantôt de l’appréciation des différences (mannichfaltigkeit), et tantôt de l’unité ou de l’analogie (einheit ober die analogie) des parties de l’organisation. » Meckel, System der vergeichenden anatomie. Halle, 1821.