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naissables : ils n’y arrivent pas seuls, mais ils se greffent et s’anastomosent avec d’autres voies devant aussi aboutir extérieurement. C’est donc la difficulté de distinguer dans ces issues ce qui leur appartient en propre, qui empêcha toute recherche et paralysa les efforts.

Reconnaître ce fait, c’est avoir déjà montré où existent les inconnues de notre problème ; et pour les éliminer entièrement, nous n’aurons plus qu’à nous élever si haut que de là nous puissions embrasser à la fois et la généralité des êtres et le caractère des modifications variées dans lesquelles peuvent être entraînées toutes les parties de ces organes. Or ce qui d’abord se manifeste avec la plus grande évidence, c’est leur tendance commune à se rendre et à se produire au dehors dans tous les animaux. Pour ne point nous laisser influencer par des idées acquises, par quelques préjugés, oublions ce que nous avons nous-mêmes rapporté plus haut : revoyons les faits, pour, d’après eux, recomposer nos idées ; c’est-à-dire, ne craignons pas de demander, même à ce moment, si chaque système ne jouirait pas de moyens propres pour déboucher à l’extérieur.

Ces systèmes sont les trois grands appareils des parties postérieures du tronc : ils sont aussi distincts quant aux pièces qui les constituent que dans l’objet de leur destination ; tels sont l’appareil