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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/368

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De la voie stercorale chez les oiseaux.

En partant des cœcums, je ne suis exposé à aucune méprise. En effet les analogies du canal intestinal sont données, de même que celles des organes des sens, par exemple, sans travail, on peut dire, d’inspiration, et par conséquent d’une manière tout aussi incontestable que le sont les plus simples propositions concernant les nombres. Dans ce cas et avec toute confiance, je parcours des yeux toute l’étendue de l’intestin post-cœcal jusqu’à ce qu’enfin j’en aperçoive la dernière issue. Un premier bourrelet se présente ; voyez pl. VII, lett. b′, b″, fig. 4[1]. J’en examine la structure ; j’en vois le relief augmenté par un muscle circulaire et constricteur ; j’y trouve enfin tous les caractères d’un vrai sphincter. J’en examine de plus le jeu sur le vivant, et je m’assure que ce bourrelet s’entr’ouvre à la volonté de l’animal, qu’il se tient habituellement fermé, et qu’il se conduit enfin comme le fait l’anus chez les

  1. Tout ce qu’on a nommé le cloaque commun, et même au delà, une portion de l’intestin, formaient un large tube qu’on a fendu longitudinalement, et dont on a renversé les parties à droite et à gauche. Ce sont ces parties étalées et mises à plat que représente la figure dont il est ici question. On a donné la même coupe pour le canard, fig. 8.