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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/380

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et un peu en dedans du pertuis général. Un examen plus approfondi de chacune de ces parties va donner à ces résultats le dernier degré d’évidence.

Sur les rapports de l’organe génital dans les deux sexes.

Nos déterminations sont assez précises pour que nous ayons déjà confiance en elles. Cependant nous en jugerions plus sûrement le caractère, si, recherchant les conditions générales du système sexuel, nous nous placions si haut que nous pussions considérer l’organe de la génération indépendamment de ses formes, tant dans l’un et l’autre sexe que dans les diverses classes d’animaux. La marche de ces recherches exige d’abord que nous nous défendions de l’influence qu’exercent ordinairement sur notre esprit des noms anciennement consacrés. Nous ne pouvons dans le fait oublier que ces noms ont été imaginés pour des parties observées sur une seule espèce, et relativement à de certaines formes et à de certaines fonctions qui sont le caractère de ces spécialités.

Ces noms toutefois n’ont pas tellement captivé l’imagination, que les rapports qui existent entre les organes des deux sexes n’aient souvent occupé les esprits adonnés aux spéculations philosophiques. M. le professeur Richerand est parvenu à dire dans