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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/381

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le peu de mots suivants comment on a conçu jusqu’ici ces rapports : « Aristote, Gallien et leurs verbeux commentateurs ont exprimé l’analogie qui existe entre les parties génitales de l’un et de l’autre sexe, en disant qu’elles ne différaient que par leur position extérieure chez l’homme, et intérieure chez la femme. On trouve en effet une ressemblance exacte entre les ovaires et les testicules, les trompes de Fallope et les conduits déférens, la matrice et les vésicules séminales, le vagin, les parties extérieures de la femme et le membre viril. Les premiers sécrètent la liqueur séminale, et fournissent, soit dans l’homme, soit dans la femme, une matière essentielle à la génération (ovaires et testicules). Les trompes de Fallope, comme les canaux déférens, portent cette matière dans les réservoirs où elle doit séjourner (utérus et vésicules). Ces poches contractiles, qui servent de réservoir à la semence ou à son produit, s’en débarrassent quand ils y ont fait un assez long séjour : enfin le vagin et la verge servent à cette élimination. » Rich. Élémens de Physiologie, édition de 1817, t. 2, p. 398.

M. de Blainville a reproduit ces idées (voyez Bulletin des Sciences par la Société philomatique, octobre 1818, p. 155), en ajoutant que « la nature des organes de la génération était évidemment femelle, et que par conséquent le sexe mâle n’en est qu’une simple modification ; que l’épididyme