Aller au contenu

Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/390

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 356 )

à l’ovaire. La seconde branche, se distribuant aux cornes de la matrice, est donc la branche efférente, celle qui dans le sexe mâle se porte à l’épididyme.

Le corps de la matrice est nourri au contraire, et est par conséquent produit par d’autres artères, les artères utérines. Il en est des parties molles comme des élémens osseux ; de la disposition desquels je m’autorise ici, parce que j’en ai autrefois très-attentivement examiné les relations et les développemens (voyez Philosophie anatomique, organes respiratoires). Il n’est point, dis-je, de parties organiques qu’on ne puisse considérer comme primitivement distinctes : soutenues d’abord ou suspendues par des lames de tissu cellulaire, elles entrent ultérieurement et par soudure dans de mutuelles associations. Ainsi, différentes dans leur essence, elles se combinent avec quelques parties voisines : leur situation respective les fait tendre les unes vers les autres. Sans le moindre doute elles pourraient ne point se souder, et les oiseaux, pour le cas présent, nous en fourniront un exemple. Mais, s’il leur arrive de l’être, elles participent au même service ; elles s’aident et se suppléent respectivement. La double origine de l’utérus et de ses cornes démontre en effet leur indépendance primordiale. Mais, en admettant cette conclusion, je suis tenu d’insister sur cette remarque : Si les cornes de la