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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/396

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quement d’obtenir les rapports qui existent entre les organes sexuels des oiseaux et des mammifères, dans l’espérance d’apprécier subséquemment avec plus de justesse les déformations des organes génito-urinaires du podencéphale. Je suis forcé de m’interdire une discussion qui, pour être lumineuse et complète, exigerait non-seulement le concours des mêmes faits anatomiques considérés dans tout l’ensemble des êtres, mais de plus la comparaison d’organes autres que ceux de la génération.

Car je suis intimement convaincu que l’appareil de copulation est une portion de derme parvenue à un maximum de développement ; qu’il est composé par la cause et de la manière dont le sont les organes électriques des torpilles, des silures trembleurs et des gymnotes engourdissans, et qu’il y a entre tous ces organes analogie aussi bien de fonctions que de structure. La prostate me paraît aussi dans le cas de l’épididyme, sous ce rapport qu’elle peut être également appréciée dans de semblables conditions de généralité, c’est-à-dire qu’il ne convient pas de la chercher chez le sexe femelle sous la forme qu’on lui connaît dans le sexe mâle.

Depuis surtout que j’ai publié ma dissertation sur le mode de génération des didelphes, je me suis constamment occupé de recherches concernant le