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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/397

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système sexuel[1]. Je n’ai dû détacher ici de ce travail étendu que les vues absolument nécessaires à l’éclaircissement de ma thèse. Je rentre dans mon sujet.

De la bourse de copulation.

Nous avons, en traitant plus haut des trois voies

  1. La note suivante prouve que je m’occupe depuis long-temps de recherches sur la génération : publiée, il y a vingt-deux ans, au au Kaire, publiée, dis-je, dans un recueil principalement consacré à des travaux d’économie politique, elle n’a encore fixé l’attention d’aucun naturaliste. Cette circonstance me fera excuser de la reproduire ici.
    Note sur les appendices des raies et des squales, extraite d’un Mémoire sur les organes sexuels.

    « Après avoir décrit les organes de la génération des raies et des squales, je poursuis ainsi : Les mâles se distinguent en outre des femelles par la présence d’un organe qui manque dans celles-ci ; c’est un long appendice placé au côté interne de chaque nageoire ventrale. Linnée, se fondant sur l’usage de ces appendices, avait soupçonné l’analogie de ces organes avec les parties génitales des mâles ; mais, depuis, Bloch publia et fit prévaloir une opinion contraire. J’ai répété les dissections de Bloch, et j’ai reconnu la justesse de ses observations sans m’être rendu aux conséquences qu’il en tire.

    « Les appendices des raies sont à peu près conformés comme des oreilles de lièvre, dont les bords seraient réunis vers le