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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/435

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produire successivement sous plusieurs formes, sans qu’il ne soit rien dérangé aux rapports de toutes les parties composantes.

De la même manière, avant que la vésicule séminale ait ses mailles remplies et toutes ses fibres portées au contact comme dans une toile à grain fin et serré, il deviendrait facile d’agir sur elle, d’entraîner les canaux déférens du côté des testicules et d’allonger la vésicule séminale en l’amaigrissant latéralement. Que cela se fût ainsi passé, qu’en conclure ? Qu’on eût amené cette poche à n’être qu’un long canal ; qu’on eût produit ce qui est fig. 13, c’est-à-dire qu’on eût construit à tous égards l’appareil du sexe femelle. Il est presque inutile d’ajouter qu’on arrive à la même conclusion en faisant l’inverse. En effet, que les ad-utérum, II, fig. 13, soient entraînés du côté de la vulve, et le canal utérin et vaginal (OU) sera transformé en une poche plus courte et plus large. Ainsi aura lieu comme dans l’exemple précédent la métamorphose d’un sexe dans l’autre.

Et ici, je parais n’avoir donné qu’une pure supposition, quand je n’ai vraiment fait que rapporter ce qui se passe. Les sexes, comme on l’a remarqué, diffèrent fondamentalement par leur position extérieure chez le mâle et intérieure chez la femelle. Le derme, se développant extraordinairement et saillant au dehors chez le mâle, entraîne dans cette