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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/436

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direction tous les organes qui lui sont subjacens de même que, refoulé en dedans, il repousse au loin, ou plutôt il abandonne à une action opposée dans son jeu ces mêmes organes subjacens.

L’oviductus et l’utérus des oiseaux sont l’un à l’égard de l’autre dans les mêmes relations que les canaux déférens chez les mammifères : dans ce cas, à des relations identiques conviennent les mêmes explications.

C’est par cette dernière réflexion que je termine ce que j’avais à exposer touchant les organes génito-urinaires considérés dans l’état normal.

Ce paragraphe n’est-il qu’un fragment de l’histoire du podencéphale ? il a trop d’étendue ; qu’un fragment d’une histoire de la génération ? il est très-incomplet. Je reviendrai sur ces faits dans un autre ouvrage : mais en attendant, et dans celui-ci, je cède à un sentiment pénible ; je redoute la sévérité du lecteur, qui, ayant remarqué l’inconvenance d’une aussi longue digression, m’a sans doute déjà fait l’application de ce mot : Non erat hic locus.

§ VIII. Organes génito-urinaires du Podencéphale.

Nous avons comparé les organes sexuels des mammifères et des oiseaux ; rendons ce travail applicable au podencéphale. Puisque chez ce monstre les