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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/45

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Des considérations zoologiques comme ayant fourni de premières indications en faveur de la prédominance du système osseux.

C’est en étudiant les rapports naturels des êtres dans la seule vue des considérations zoologiques

    de métal coulé dans les bronches de divers systèmes pulmonaires. Je me rappelle en avoir vu sur une même tablette qu’on avait coulés dans des poumons de plusieurs espèces, de bœuf, de brebis, de cheval, etc. ; ils se ressemblaient dans l’essentiel des formes, et différaient d’ailleurs spécifiquement.

    Toutes ces ramifications d’un travail admirable, toutes leurs diversités, irons-nous les attribuer aux propriétés du métal mis en œuvre, quand nous les savons dues aux configurations des cloisons aériennes ? Les bronches reçoivent, le plomb liquéfié est reçu ; le contenant impose sa forme au contenu. Ainsi la circulation du plomb liquide est réglée ; rien de perdu, point de dissémination capricieuse, les parois des bronches formant autant de barrières qui préviennent ces écarts.

    Présentement, que nous songions à comparer nos rameaux nerveux à ces rameaux métalliques, nous le pourrons non-seulement quant aux formes, mais de plus aussi quant aux fonctions. Et en effet les deux systèmes sont d’excellens conducteurs, et le sont de la même manière, dès qu’ils s’en tiennent également tous deux à un rôle passif.

    Nous voyons enfin s’établir chez tous deux une même distribution par rameaux et ramuscules, quand les nerfs, à partir de la moelle épinière, se répandent dans les cellules, les alvéoles, et en général dans les dernières mailles par lesquelles tous les autres systèmes sont terminés.