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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/46

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que je fus, pour la première fois, frappé de l’importance et de la prédominance du système osseux sur tous les autres. Dernièrement encore, traitant de l’existence d’un squelette chez les insectes[1], j’eus occasion de revenir sur cette remarque. Je ne pus me défendre de surprise en voyant que les rapports généraux des insectes m’étaient donnés par les combinaisons et par les relations de leurs parties osseuses, tout aussi invariablement que je l’avais observé dans les animaux vertébrés. Il y avait en effet long-temps que je croyais avoir aperçu que chaque partie du squelette possède en propre un apanage de parties molles, muscles, nerfs et vaisseaux[2] ; mais je me défiais de cette observation, contre laquelle me paraissait prévaloir une puissante argumentation. Toutefois j’ai fini par admettre cette proposition comme une donnée d’observations, comme un fait ; et dès ce moment

  1. Voyez mes trois Mémoires sur l’organisation des Insectes. On leur a fait l’honneur de les réimprimer à Bruxelles et à Iéna. L’édition originale fait partie du Journal complémentaire du Dictionnaire des Sciences médicales, année 1820, numéros de février, mars et avril. Les deux réimpressions ont eu lieu à Bruxelles, dans les Annales générales des Sciences physiques, mêmes année et mois ; et à Iéna, dans l’Isis, 1820, numéros 5 et 6.
  2. Philosophie anatomique (organes respiratoires, ou tom. I, p. 5).