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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/450

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toire naturelle, sera accompagné d’une planche très-instructive.

J’observerai au surplus que les espérances que j’avais fondées sur ces recherches ne se sont pas réalisées : il n’y a à ce moment d’acquis pour les faits généraux que la connaissance de la différence proportionnelle de la vessie urinaire et du vestibule du rectum chez l’autruche et chez ses congénères. Si donc ces recherches ont cette utilité, qu’on acquiert par elles une certitude plus grande de ce qu’est la vessie urinaire chez le plus grand nombre des oiseaux (détermination pour la justification de laquelle la petitesse de cet organe n’avait pas laissé précédemment assez de prise), je ne retire cependant de ce travail aucun avantage sous le rapport d’un nouveau jour propre à éclairer l’importante question de la situation respective des parties. Chez l’autruche, aussi bien que chez tous les autres oiseaux, le rectum débouche dans la vessie ; et les urétères, tout au-devant de celle-ci, occupent une position relative absolument différente de ce qui est chez les mammifères.

Des organes génito-urinaires des monotrèmes.

Il est un autre système sexuel, celui des monotrèmes, dont les formes se font remarquer par un haut degré d’anomalie : c’est ce qu’on a d’abord