les mammifères et les oiseaux. Il convient en effet de les ranger dans une classe à part, si l’on veut, fixé sur le degré de leur composition organique, rester fidèle aux règles tracées par les affinités naturelles.
Dans le vrai, les monotrèmes sont des animaux ovipares. Nous tenons ce fait, du moins quant à l’ornithorinque, de MM. Hill et Jamieson. Tous deux ont pris à tâche de nous en informer, M. le docteur Hill, tout récemment revenu de la Nouvelle-Hollande, dans une lettre[1] qu’il a écrite de Liverpool, à sir G. Mackensie ; et M. le chevalier Jamieson, en prévenant son ami le célèbre entomologiste M. Macleay d’un prochain envoi d’œufs d’ornithorinque, qu’il lui destinait[2]. M. Hill attrapa une femelle pleine qu’il disséqua, et chez laquelle il observa un œuf de la grandeur d’un pois ; il ajouta savoir des naturels du pays que l’animal forme un nid pour y déposer deux œufs.
Ayant réfléchi sur la conjecture de M. de Blainville, qui, pour expliquer l’absence des mamelles chez l’ornithorinque, absence combinée avec d’autres faits de l’organisation des mammifères, faisait