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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/475

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tions, dont les botanistes font tant de cas, et que j’ai aussi employé depuis long-temps. » Cette assertion d’un de mes meilleurs amis, d’un des plus savans naturalistes de cette époque, m’a affligé sous le rapport de la nécessité où je me suis trouvé de la combattre.

Et en effet, j’avoue que, quand dans le sein de l’Académie des Sciences j’entendis affirmer que le principe des connexions était d’un usage habituel chez les naturalistes, je mis autant de vivacité à contredire cette assertion que j’avais jusque-là employé de patience à répondre à toutes les observations qui m’avaient été faites sur la solidité et la justesse de la loi nouvelle. J’improvisai aussitôt une réplique ; et, comme j’en veux finir sur les caractères et le mérite de cette loi pour n’y plus jamais revenir, je vais rapporter ici quelques fragmens de ma réponse.

« Qu’on ne s’y trompe pas : il y a loin d’une proposition pressentie à une proposition démontrée. D’autres, il est vrai, d’autres, avant moi, ont attaché quelque valeur à la considération des connexions : j’ajouterai même, plus ce sentiment a parlé aux naturalistes, et plus leurs conceptions en ont obtenu de force et d’intérêt philosophique.

    p. 24 ; opuscule (44 pages in-8o) qui a paru chez Déterville, libraire, rue Hautefeuille.