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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/477

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le plus de confiance. D’après l’expérience, a dit M. de Candolle, les caractères qui tiennent à la position des organes ont un grand degré de fixité (Taxonomie, t. 2).

« C’était sans doute à la science qui avait le plus d’organes et le plus d’actions à considérer, à s’élever à un ordre plus absolu de généralités ; et, tout au contraire, on ne tint compte d’aucune de ces idées dans les anatomies comparatives d’animaux qui furent publiées : la forme des organes et leurs fonctions furent deux renseignemens préférés. Subordonnées à ces deux premiers motifs, les connexions n’arrivaient qu’en troisième lieu, pour n’être consultées que dans des cas indispensables. Ainsi, ce qui devenait la source de toutes les infinies diversités des êtres, ce qui était par conséquent variable dans son essence, je veux dire la physionomie particulière de chaque organe, était consulté de préférence à la considération d’une mutuelle dépendance des parties, à ce qui n’admet ni caprices ni exceptions, enfin à la seule chose qui soit invariable.

« Évidemment cette erreur de logique tenait à l’habitude de considérer les espèces une à une, où il est bien vrai, dans ce cas, que les formes sont au premier rang. Des habitudes avaient été contractées en anatomie humaine, dont tous les travaux,