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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/478

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s’appliquant à des individualités, restent nécessairement oculaires. Là, réellement, les formes sont tout ; elles assignent les fonctions, et c’est si parfaitement, que leur moindre altération décide, comme on le sait, du jeu plus ou moins heureux et de l’action réciproque des organes. Mais arriver avec ces idées faites pour procéder sur des séries d’animaux et pour en embrasser les traits divers dans des considérations générales, était-ce là marcher du principe à la conséquence ? N’eût-il pas été plus convenable, ne devenait-il pas nécessaire de changer sa méthode en changeant de sujet d’étude ? Eh quoi ! vous vous proposez de comparer des êtres différens les uns des autres ? Mais alors, que vous vouliez fonder ces recherches sur la considération des formes, quels motifs vous dirigeront dans l’exécution de ce dessein ? Lequel des êtres de la série irez-vous choisir ? En cédant à l’empire de l’habitude, vous ne vous apercevez même pas que vous tombez dans l’arbitraire ; car, quoi qu’il arrive, vous finissez toujours par procéder sur des différences, c’est-à-dire sur un éventuel sans liaisons.

« Le principe des connexions, au contraire, vous porte sur des similitudes fondamentales : rien n’en saurait ébranler les bases, dès que les organes grandissent par des développemens successifs, et qu’engendrés les uns par les autres ils donnent lieu à