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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/481

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une correspondance identique, que je me convainquis de plus en plus de l’efficacité de ces deux principes comme moyens d’investigation ; ils furent pour moi un guide, un instrument pratique, une sorte de boussole.

« Jusque-là, pourra-t-on m’objecter, ce ne sont encore que des êtres métaphysiques auxquels on cherche en vain un caractère de réalité. J’ai prévu l’objection, et j’ai désiré de faire disparaître ce qu’ils conservaient encore de vague. Après tant d’heureux essais, je ne pouvais me méprendre sur leur nature ; je remontai à leur essence, et je traitai ce sujet dans le plus grand détail. Le discours préliminaire que j’ai placé en tête de mon premier volume contient toute cette discussion, c’est-à-dire toute ma philosophie.

« C’est donc à dater de cet écrit que je m’étais cru et que je me suppose toujours autorisé à considérer comme changé en une vérité démontrée ce qui, avant moi, pouvait avoir tout au plus le caractère d’une vérité de sentiment. »

Je rédigeai de suite ces idées, et leur donnai dès 1820 de la publicité en les imprimant dans un recueil périodique. Voyez le Journal complémentaire du Dictionnaire des sciences médicales, mars 1820 t. 6, p. 41 ; journal publié à Paris par mon ami et mon ancien condisciple le libraire Panckoucke.