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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/482

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§ XI. Détermination et caractères de quatre espèces de podencéphales.

Les abstractions qui peignent et qui portent à l’esprit l’ordre systématique et l’idéal des relations des principaux degrés d’organisation sont exprimées, dans le langage zoologique, par les mots d’espèce, genre, ordre, classe et règne. C’est en me proposant de faire une fidèle application de ces règles de la zoologie, que j’ai examiné les conditions d’existence de plusieurs sortes de monstruosités[1], que j’en ai assigné les caractères, et que j’ai déterminé ces diverses conditions comme pouvant se rapporter à treize genres distincts. Le podencéphale, avons-nous vu, forme l’un de ces genres.

Qu’un événement pathologique prive de son accroissement habituel la masse encéphalique, je suppose, et vienne surprendre l’embryon vers le milieu, soit quatre jours avant, soit quatre jours après, de son second mois fœtal, ii en résultera nécessairement une monstruosité de même sorte, et, dans ce cas, la monstruosité du podencéphale. Si c’est plus tôt que le quarante-cinquième jour, le cerveau est moins développé ; et si c’est plus tard, il l’est davantage. Mais le même trouble,

  1. Voyez plus haut, page 87 et suiv.