Fig. 8. Mêmes organes d’après un canard domestique mâle.
Tout l’appareil est fendu longitudinalement, et présente distinctement les parties intérieures. U est la même bourse de copulation que chez les femelles ; elle sert à retirer le pénis P. z est la ligne de rainure, plus manifeste dans la figure précédente. ii sont des tétines percées à l’extrémité, lesquelles proviennent du prolongement saillant intérieurement des canaux déférens : tt les ouvertures des uretères, b-b′ est le bourrelet circulaire, mêmes lettres, fig. 4. Le bourrelet excentrique d-d′, qui est dans la poule, manque dans le canard ; le volume considérable du pénis en a ici opéré le déplissement : de plus, le refoulement des parties vers l’inférieur, qu’occasione le retrait du pénis, se fait surtout ressentir à la sortie des urétères, dont cela porte les orifices sur le bourrelet b-b. N’y ayant plus de vessie urinaire bien circonscrite, les urines se rendent dans la bourse vestibulaire du rectum R, où elles sont privées d’aller plus loin, c’est-à-dire dans le rectum proprement dit R′, par un sphincter très-prononcé et très-énergique s-s. Chez la poule, où ne manque pas la bride d-d′, le sphincter s-s n’est pas aussi prononcé. Ce sphincter s-s arrive à l’extérieur, quand le canard doit fienter : l’ampleur du vestibule R, ses replis longitudinaux