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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/542

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rien dans les déformations qui constituent les faits de la monstruosité.

§ III. Des adhérences du fœtus avec ses enveloppes, considérées comme l’ordonnée et l’unique cause de la monstruosité.

C’est depuis peu que de nouvelles recherches et un plus judicieux emploi de l’investigation anatomique ont fait apprécier sous de nouveaux rapports l’origine de la monstruosité, et ont porté à attribuer ce phénomène à un défaut d’accroissement, qui a pris en particulier le nom de retardement de développement. On avait bien autrefois exprimé à peu près la même idée en distinguant les faits de monstruosités en deux classes, dites, l’une par défaut, et l’autre par excès. Une monstruosité par défaut de complément d’organisation et une monstruosité par retardement dans le développement de quelques parties organiques ne paraissent en effet qu’une même considération différemment exprimée. Cependant ce ne sont pas deux expressions absolument identiques ; elles sont susceptibles d’une distinction fondamentale.

On avait entendu autrefois, sous le nom de monstruosité par défaut, l’espèce caractérisée par l’absence d’un ou de plusieurs organes, que cette absence fût ou non originelle ; et au contraire on