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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/564

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Les sécrétions de la peau ne sont-elles point interrompues ? il reste libre au milieu du sac ambiant ; mais, si les sécrétions cessent, le poumon s’unit à la plèvre. En cas de lésions légères, il y a une maladie aigüe, laquelle se termine par le retour des choses à l’ancien état ; et dans le cas de lésions persévérantes, maladie plus grave, chronique, etc.

Il est tout simple que le fœtus soit susceptible de toutes les vicissitudes auxquelles se trouve nécessairement soumis le moindre des corps organisés, des mêmes phénomènes morbides temporaires ou durables. S’il ne contracte d’adhérences que pour un temps, sa mère ressent ce travail intra-utérin comme un malaise, dont il lui arrive plus tard d’être soulagée : et en effet, les incommodités de la grossesse tiennent principalement à cette cause. Tous ces événemens s’enchaînent : c’est un tirage qui est ressenti de proche en proche. Le fœtus tire à lui le placenta, le placenta l’utérus, et celui-ci, à son tour, agit de la même manière sur les nerfs qui s’y distribuent. L’adhérence est-elle au contraire persévérante ? nous l’avons dit plus haut ; cette perpétuité d’actions occasionne et produit la monstruosité sur le point et dans l’organe où elle s’exerce.

Cependant n’y aurait-il que ces cas d’adhérence pour constituer la monstruosité ? et, de plus, cet engagement prendrait il constamment son point d’appui à l’extérieur du fœtus ? est-ce bien le résultat