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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/565

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que nous donnent plusieurs considérations sur les monstres ? Mais le podencéphale a plusieurs viscères renfermés atteints par des anomalies ; ce qui est vrai du nombre et de la forme de ses urétères, de son avant-dernière poche intestinale et de son rectum, privé d’issue particulière ou d’anus.

Nonobstant cet exemple et bien d’autres dont je pourrais le fortifier, je crois qu’il n’est qu’une cause unique, générale et extérieure de monstruosités, qu’il n’existe qu’un seul mode pour faire dévier les formations organiques de l’ordre commun ; c’est quand le fœtus contracte des adhérences avec ses membranes ambiantes.

Il est un âge où chaque viscère n’est point encore renfermé dans les tégumens généraux, et où par conséquent il peut pathologiquement prolonger les ramifications de son système vasculaire jusque sur le placenta : mais, de plus, il est aussi une époque de réaction et de lutte, un moment où les viscères, obéissant a d’autres tractions, essaient de se soustraire à ces primitives adhérences. Est-ce toujours que les brides placentaires retiennent les viscères hors de leurs cavités ordinaires ? cela donne une monstruosité pareille à celle de l’hypérencéphale, dans laquelle nous avons vu figurer en dehors le cœur, le foie et les intestins. La lutte profite-t-elle au contraire aux tractions intérieures et normales ? les brides pathologiques cèdent d’au-