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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/91

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Ce dernier donne des détails précieux sur le moment de l’apparition de chaque paire. Le proral[1], c’est ainsi que du mot latin prora, cap ou proue de vaisseau, dont Fabrice d’Aquapendente et plusieurs autres anatomistes se sont servis, M. Béclard propose de nommer le grand occipital supérieur chez l’homme ; « le proral, dit-il, se forme d’abord par deux points latéraux à peu près ovalaires, très-rapprochés, situés dans la partie de son étendue qui est au-dessous de la protubérance et de la branche transversale de l’apophyse cruciale. De quarante-cinq à quarante-huit jours, ces deux points s’unissent très-promptement l’un à l’autre, et forment dans leur réunion la crête occipitale. À l’époque même où la réunion s’opère entre ces deux premiers points, il s’en développe au-dessus d’eux deux autres sous la forme de rubans, qui se réunissent presque tout de suite par leur extrémité interne, entre eux et par leur bord inférieur, avec la partie ossifiée précédemment, et qui de là s’étendent en rayonnant en dehors et en haut. »

Admettez les quatre points primitifs observés par Kerkring comme constituant les analogues des deux paires d’os, c’est-à-dire des deux interpariétaux et des deux occipitaux supérieurs des animaux

  1. Nouveau Journal de Médecine, mars 1829, p. 219.