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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/92

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vertébrés, et tout rentre dans l’ordre accoutumé, et le plan de la nature nous est restitué dans son admirable uniformité, et nous en venons enfin à considérer des conditions particulières d’agrégations chez l’homme, mais après les avoir dégagées de ce qu’elles ont de primitif, de ce qu’elles montrent d’essentiel, de ce qui en fait le caractère général et zoologique.

Je n’ai point d’observations qui établissent que ces deux paires d’os apparaissent à des époques différentes. Si ce fait reste acquis à la science, les interpariétaux et occipitaux supérieurs seraient chez l’homme comme chez les animaux dans une indépendance très-manifeste, et fourniraient de cette manière une preuve de plus en faveur de leurs conditions d’individualité.

J’ai fait représenter (planche troisième, fig. 3, 4 5, 6, 7 et 8) les résultats de mes propres remarques. Je montre ainsi les sutures plus ou moins prononcées des quatre pièces primitives du proral conservant diversement dans chaque figure des traces d’ancienne séparation, et rendant sensibles sur les bords, où les lignes osseuses distribuées par irradiations sont à des intervalles plus larges qu’à leur point de départ, les séparations elles-mêmes encore subsistantes[1]. Les figures 3, 5, 6, 7 et 8, toutes

  1. On a dessiné au quadruple une portion a, b, c, d, de