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Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. II, Gosselin, 1837.djvu/204

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Ganges avec l’espoir de revenir un jour en conquérant auprès de sa belle, et celle-ci n’avait étudié l’indoustani, n’avait appelé son chien Misapour, que parce qu’elle ne désespérait pas de revoir un jour son vainqueur.

— Quel roman ! s’écria Paul.

— Un roman, dites-vous : oui sans doute, mon cher, mais un roman comme ceux de Walter Scott, plus vrai que l’histoire. Ah ! si je n’avais trouvé l’aventure originale, quelle figure j’aurais faite en entendant ces deux amants se parler par tendres allusions et se regarder avec des sourires significatifs, pendant que j’étais occupé à me défendre des attaques rancunières de Misapour qui, ce jour-là, ayant reconquis l’offensive, aurait voulu m’emporter au moins un mollet pour venger sa patte encore un peu boiteuse ! Avec mon caractère, je pris mon parti en brave, d’autant plus que la réception de l’avant-veille ne m’avait pas permis de m’expliquer catégoriquement sur mes intentions. D’ailleurs, M. Mazade se mit à raconter à ces dames mes amours avec mademoiselle Maria, et elles