B1, B2,… B, connues ou inconnues, qui ont pu aussi, à défaut de C, donner naissance à ce phénomène en se combinant avec le hasard (no 27), savoir : B1 dans la première expérience, B2 dans la seconde,… B dans la dernière. Soit généralement la probabilité de l’existence de B, multipliée par la chance que cette cause, si elle était certaine, donnerait à l’arrivée de P. En faisant, pour abréger,
ce produit serait la probabilité de l’arrivée de ce phénomène dans toutes les expériences, résultante de l’ensemble des causes B1, B2, B3, etc., et si la cause C n’existait pas ; et comme est la probabilité de la non-existence de C, il en résulte, dans l’hypothèse que C n’existe pas, pour la probabilité de l’événement observé, qui est ici l’arrivée constante de P. Dans la supposition contraire, sa probabilité est , c’est-à-dire, qu’elle n’est autre chose que celle de l’existence de C, antérieurement à l’observation, puisque cette cause produirait nécessairement l’arrivée de P à toutes les épreuves. Par conséquent, d’après la règle du no 28, la probabilité de cette seconde hypothèse, ou de l’existence de C après l’observation, a pour valeur
et celle de sa non-existence est
On parvient également à ce résultat, en ayant égard successivement aux expériences, au lieu de les considérer toutes à la fois, comme nous venons de le faire. En effet, la probabilité de l’existence de C étant , par hypothèse, avant la première expérience, désignons ce qu’elle devient successivement, par après cette expérience et avant la seconde, par après la seconde et avant la troisième, etc. ; nous aurons
etc. ;