Aller au contenu

Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/394

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 118 )


» discrétion, qu’on peut devancer pour toi cette instruction importante ; écoute bien ta mère. Pour te pénétrer de ses soins, par une inspiration du Ciel, je vais l’imiter sous tous les points ; car une mère seule peut entreprendre ce que je hazarde et courir d’aussi grands dangers. » En disant ces mots, elle me serrait fortement contre elle. « D’abord, quoique l’obscurité te les dérobe, tu connais mes yeux, tu as vu leur regard tendre toujours fixé sur toi, pour veiller sur ton enfance ; donne-leur le baiser de la reconnaissance, le Ciel le permet. » Ses yeux étaient si beaux, elle paraissait si bonne ! je posai un baiser sur chacun de ses grands yeux noirs. — « Ma bouche qui te dit si souvent que je t’aime, qui lorsqu’elle se ferme par raison, répète