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Page:Rebell - La saison à Baia, 1900.djvu/166

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LA SAISON

Seule Cadicia resta près du lieutenant ; avec une insolence fixe et singulière, elle le regarda jusqu’à lui faire baisser les yeux ; puis elle l’écarta doucement et passa. Comme l’officier hésitait à la poursuivre et se retournait, elle revint sur ses pas et lui lança un mot à l’oreille ; il demeura dès lors tranquille sans plus s’occuper de cette impudente sortie, tandis que Cadicia s’avançait souriante à travers les rangs de lances qui s’ouvraient devant elle. Quant à moi, je ne fus pas inquiété ; je n’eus qu’à montrer la lettre et le sceau de César pour m’échapper de la villa.

Mon ennui, c’est que toutes les tavernes et jusqu’aux moindres auberges sont pleines. Je ne sais où me loger. Puissé-je rencontrer quel-