Aller au contenu

Page:Rebell - La saison à Baia, 1900.djvu/74

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
54
LA SAISON

vant, c’en est un : il n’y a qu’à le regarder. »

De fait, il parle le grec de Corinthe, et Pétronia ne comprend guère que celui des gens du port.

Après cet arrêt devant l’enfant, notre thaumaturge, ne sachant plus que faire dans une maison où on ne l’entendait point, s’est décidé à partir ; mais, avant de nous quitter, il s’est adressé à nous, tant bien que mal, dans notre langue :

« Mes sœurs et vous, mon frère, j’ai l’espoir que vous penserez à celui qui va visiter ses frères en Christus et ranimer leur foi. Le laboureur vit du grain qu’il ensemence, et moi, je dois vivre aussi des paroles que je porte à vos cœurs. Donnez donc : le juste doit distribuer son bien. »