Aller au contenu

Page:Richardson - Histoire du chevalier Grundisson, Tome 1, 1763.djvu/127

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
105
du Chev. Grandisson.

possible de souscrire. Pour votre propre réputation, choisissez, rendez heureux un homme d’honneur ; & si je n’ose vous supplier en qualité d’Amant, faites la grace à un Voisin, à un ancien Ami, de l’assurer que ce ne sera pas le Chevalier Pollexfen.

Puis-je savoir, Monsieur, lui ai-je demandé d’un air tranquille, quelle affaire vous amène à Londres ?

Vous devinez la plus importante, Mademoiselle. Il m’est revenu que ce Petit-maître avoit des prétentions sur votre cœur, & qu’il se vantoit déja du succès. Mais si j’avois quelque certitude… que ses richesses ne vous disposeront pas…

Eh bien, Mr Greville, retourneriez-vous en Northampton-Shire ?

Au fond, Mademoiselle, maintenant que je me trouve à Londres, & que j’ai commandé un Équipage, & que j’ai d’autres arrangemens…

Le parti que vous prendrez là-dessus, Monsieur, est tout-à-fait indifférent pour moi. Vous aurez seulement la bonté de vous souvenir, que comme vos visites ne regardoient que mon Oncle Selby en Northampton-Shire, elles ne doivent avoir de rapport ici qu’à mon Cousin Reves.

Je sais trop, Mademoiselle, que vous pouvez être cruelle quand vous le voulez. Mais vous plaît-il que je retourne en Province ?

S’il me plaît, Monsieur ? En vérité, Mr