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Page:Richardson - Histoire du chevalier Grundisson, Tome 1, 1763.djvu/154

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Histoire

À une heure après midi.

Les gens de Mylady Williams ont découvert & amené un des Porteurs loués par Wilson. J’ai commencé par m’assurer de lui. Cependant il paroît ingénu. Je lui ai dit que s’il est innocent, il doit s’attendre à des récompenses, plutôt qu’à des punitions ; & sur cette promesse, les gens de Mylady sont allés chercher l’autre que la crainte paroît avoir arrêté. Mais il viendra, sans doute, s’il n’a rien non plus à se reprocher ; ne fût-ce que pour assister son Compagnon, par un second témoignage.

À 2 heures après midi.

Votre impatience doit être extrême. Mais j’ai eu besoin de quelques momens pour me remettre, avant mon récit. Ô chere, chere Miss Byron ?

Le nom du Porteur que j’ai chez moi, est Macpherson. Son associé se nomme Dermot. Wilson les a loués pour conduire une jeune Dame à Padington[1]. À Padington ! l’infâme coquin.

Ils ont objecté l’éloignement & le danger ; mais suivant l’aveu de Macpherson, pour mettre leur service à plus haut prix. À l’égard du danger, Wilson leur a dit qu’en sortant de la Ville il devoit être joint par

  1. Village, à un mille de Londres.