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Page:Richardson - Histoire du chevalier Grundisson, Tome 1, 1763.djvu/269

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du Chev. Grandisson.

Mon dessein est de lier Miss Clemer avec mes nouveaux Amis ; c’est-à-dire, si j’ai le bonheur moi-même de me conserver leur amitié. À l’égard de toutes mes autres connoissances de Londres, qui ont précédé celle de cette charmante Sœur & de cet admirable Frere, & qui n’ont occupé que trop de place dans mes Lettres, quoique plusieurs en fussent très-dignes, je leur dis adieu, du moins en qualité de sujets choisis pour exercer ma plume. Adieu, encore une fois, de la part de votre

Henriette Byron.

LETTRE XXV.

Miss Byron à Miss Selby.

Samedi au soir.

Bonté du Ciel ! Que faire ? que devenir, ma chere ? Ce malheureux Sir Hargrave a fait faire un appel dans les formes à Sir Charles. Quel sera l’événement ? Ah ! pourquoi suis-je venue à Londres ? Je vous envoie une copie de la Lettre. Elle est de ce Bagenhall ; c’est une copie que je vous envoye. Je vais m’efforcer de transcrire la Lettre. Mais non, je ne puis. Sally, ma Femme de chambre, la transcrira pour moi. Dieu tout-puissant ! Que vais-je devenir ?