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Page:Richardson - Histoire du chevalier Grundisson, Tome 1, 1763.djvu/310

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Histoire

j’ai toujours eue pour les vaines adulations. Je me flatte, qu’avec votre indulgence ordinaire, vous fermerez les yeux sur mes fautes, & que vous obtiendrez pour moi la même grace de ma Grand-Mere & de mon Oncle. Je suis, etc.

Henriette Byron.

LETTRE XXX.

Miss Byron à Miss Selby.

Mardi au soir, 28 février.

Je ne veux pas différer un moment, ma chere, à vous rendre compte d’une visite que M. Reves vient de rendre dans Saint-James-square. Il en apporte un papier qui contient ce qui s’est passé entre M. Bagenhall & Sir Charles, à l’occasion de l’odieuse affaire qui me cause tant d’effroi. Sir Charles, à sa priere, lui a permis de nous le communiquer.

M. Bagenhall alla hier au soir chez Sir Charles, pour lui demander de la part de Sir Hargrave, un rendez-vous le lendemain aux Carrieres de Kensington. Sir Charles pria M. Bagenhall d’entrer avec lui dans son Cabinet. Aussi-tôt qu’ils se furent assis, M. Bagenhall lui dit que s’étant déja vu engagé dans une affaire de la même nature,