Aller au contenu

Page:Richardson - Histoire du chevalier Grundisson, Tome 1, 1763.djvu/46

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ignorer l’état de notre chere Nancy. Mon cœur saigne pour elle. Je me serois crue tout-à-fait inexcusable, si j’étois venue passer trois mois à la ville, sans lui avoir répété de ma propre bouche les assurances de mon amitié, & celles du vif intérêt que je prends à sa santé. Quel nouveau mérite elle tire de sa patience ! Que ses souffrances me la rendent chere ! Si je tombe jamais dans l’affliction, Ciel ! donnez-moi son aimable, sa vertueuse résignation à vos plus douloureuses épreuves.

Je suis, ma chere cousine, etc.

Henriette Byron.

LETTRE V.

Miss Byron, à Miss Selby.

25 janvier.

Vous me réjouissez beaucoup, ma chere, par l’espérance que vos nouveaux Médecins vous donnent du rétablissement de notre chere Nancy. Que nos vœux puissent être bientôt exaucés !

On m’a recommandé trois choses à mon départ ; la premiere d’écrire souvent, très-souvent, m’a-t-on répété. Cet ordre n’étoit pas nécessaire. Mon cœur est avec vous ; & les heureuses nouvelles que vous me donnez