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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/64

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elle craignoit que cette jeune Princesse, dont le cœur lui paroissoit disposé à la tendresse, ne vînt à former quelque engagement qui pourroit par la suite troubler son repos. C’est pourquoi elle commença à l’entretenir des désordres que l’Amour causoit dans tous les cœurs : Vous devez, ma chere Brillante, dit Argiliane dans sa derniere conversation, vous tenir toujours en garde contre les attaques des hommes qui, la plûpart, ne chercheront qu’a séduire votre cœur ; conservez cette pudeur qui est le plus précieux attribut de notre sexe, elle doit toujours être la gardienne fidele de la pureté de l’ame. Gardez-vous de sa-