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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/66

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N’oubliez pas, ma chere Brillante, ajouta la Princesse, les avis que je vous donne, le tems approche où ce Dieu cherchera à vous séduire, il n’est point de forme qu’il ne sçache prendre pour y parvenir ; car, lorsqu’il a entrepris de plaire, il paroît charmant & rempli d’attraits qui ne servent qu’à subjuguer la raison : le desir & la volupté marchent sur ses pas, l’espérance l’accompagne presque toujours, & il semble ne faire son bonheur que de la félicité des Mortels. Vous ne devez pas à-présent vous y laisser surprendre, après le portrait que je vous en fais.

C’étoit par de semblables instructions qu’Argiliane s’ef-