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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/67

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forçoit de faire goûter à Brillante les douceurs dont on jouit dans un état tranquille ; mais la jeunesse ne cherche que le plaisir, la solitude l’ennuie, & ce n’est que l’âge & les réflexions qui puissent lui faire goûter les conseils de la raison.

Brillante commençoit à sentir l’ennui, & son cœur lui disoit qu’il étoit des plaisirs qu’elle pouvoit goûter ; déjà elle formoit des desirs sans sçavoir sur quoi les fixer, & des soupirs échappés firent craindre à la Princesse qu’elle ne formât quelque inclination indigne du sang qui l’avoit formée : c’est pourquoi elle lui fit entendre, avant de la quitter, que le