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Page:Rochat - Réponse à l'écrit anonyme intitulé- de la formation des églises.djvu/96

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glise, ont pour eux la promesse du Seigneur, qu’il est au milieu d’eux, et qu’ainsi leurs décisions ont tout autant d’autorité. — À cela je répondrai qu’à supposer que cette promesse les regarde particulièrement, comme l’auteur l’a prétendu ; il est évident qu’elle ne peut s’appliquer à eux que pour autant qu’ils restent dans leur compétence, et qu’ils ne s’arrogent pas le droit de faire ce dont le Chef n’a donné commission qu’à l’Église. Or je ne vois nulle part que deux ou trois qui ne sont pas l’Église, aient été chargés de retrancher le méchant du mi lieu d’eux, ni de prendre des décisions telles, que celui qui ne les écoute pas, doive être traité comme païen et comme péager. — Ceci est un point fort grave. 4° En ôtant aux assemblées qui se forment en dehors des cultes nationaux, le titre d’Églises, on en éloigne un grand nombre d’âmes simples, qui croient qu’il doit y avoir encore une Église visible sur la terre ; qui tiennent à être d’une Église, et qui cherchent avec inquiétude où est l’Église de Dieu.

Oui, il faut bien que vous le sachiez, vous qui venez avec tant d’assurance nous dire qu’il n’y a plus d’Églises de Dieu, et qui avez l’air de croire que votre système sera du goût d’un grand nombre de personnes et les attirera. Il faut vous le dire : vous vous trompez grandement. S’il est un certain nombre de personnes qui, séduites par quelque apparence de vérité, ou par des affirmations tranchantes, ou par l’attrait de la nouveauté, ou parce que leur goût les porte vers cet état de choses, vague et indéterminé, ou parce qu’elles sont bien aises de trouver quelque chose de mieux que le na-